Toujours Noir ou Toujours Blanc

Quand on était ensemble.

Je pouvais l'embrasser sans arrêt...Maintenant il dit qu'on est plus ensemble.
Je luttais pour ne pas dire je t'aime.J'ai fini par le dire quand il avait décidé de partir.
Je ne regrette pas, mais la nostalgie des sentiments, ça existe non?

Il est parti dans le nord.Un concours d'animation.Toute la semaine.Je ne l'aime plus depuis longtemps.Alors pourquoi je pleure son absence?Pourquoi ses coups de fils express "Juste-pour-savoir-si-tout-va-bien" ne me suffisent pas?Pourquoi dès que je ne suis plus occupée, je pleure...Pourquoi mon anniversaire en tête a tête avec lui m'a t il rendu si heureuse?

Non je ne l'aime pas.Non, j'aurai pas du m'appuyer sur lui quand Adrien est...Vous savez quoi, parti la haut.

Pourtant j'adore ses mains dans mon cou, son souffle sur ma nuque quand il m'enlace pour m'endormir.Je n'aimerai plus.Retomber amoureuse alors que j'avais atteins un parfait équilibre quand Adrien et moi on s'aimait, que je lui disais qu'on avait tout notre temps, qu'il me disait que j'étais la seule fille belle dans ses yeux.J'ai voulu les deux.Adrien est mort.Quentin est là, mais pas vraiment.Il me regardera jamais comme un amoureux.

Non je ne l'aime pas.j'aime seulement m'endormir dans ses bras.Parce que le monde peut s'écrouler, je suis cachée.Parce qu'il est doux.J'aime seulement sa manière de perdre ses chaussettes.Cette manie de m'engueuler avant de partir.Sois disant de ma faute.J'aime quand il me rassure, qu'il me dit que je suis belle même si j'ai des poches sous les yeux, que cette robe me va bien, et qu'il adore discuter avec moi.Mais je deteste qu'il m'engueule, qu'il me parle comme si je n'étais rien.Je n'aime pas être rien à ses yeux.

Je ne veux pas l'aimer.Je ne l'aime pas.Mais pourquoi ai-je si peur de le perdre?Cette foutue impressions que sans lui, La vie ne me plairait pas.

A Partir de quand on dit "amoureuse"?
Quand on commence a pleurer parce qu'il n'est plus aussi proche pour quelques jours?Quand on commence a ne plus rien contrôler parce qu'il veux tout claquer?

Ça se dit amicalement amoureuse?

J'ai posé mille fois cette question à mon coeur cette semaine.Et bien non, je ne l'aime pas.Ou alors pas d'amour.J'adore ce mec, son sourire, ses manières d'être là, ce qu'il est tout simplement.Je tiens à lui comme à un ami extraordinaire.Et un ami extraordinaire, on veut pas le perdre.

Je ne veux pas le perdre.

Lui prouver que je ne suis pas accrochée a lui et que même si je me suis trop appuyée sur lui, je suis capable de construire des choses sans lui.Et que je peux vivre sans qu'il soit mon moteur permanent.Que je suis capable d'être quelqu'un.Et quelqu'un de bien.

CaroLine...

Déconne pas ma belle, t'as dit que tu venais, Viens! Je t'attends, il t'attends, tu me manques!

Allez, les New-Yorkais c'est bien 5 minutes mais après c'est ici,C'est à Paris qu'on t'aime et qu'on a besoin de toi!

Je pense à toi, M'en  veux pas si je m'énerve c'est seulement que j'ai envie de te revoir!

Allez!Speed!

Quand j'étais jeune et un peu éberluée.

Quand je me réveillais au son des Beatles.

Quand j'étais amoureuse d'Hugo et de son piano...Mais un peu plus de son piano

Quand je m'envolais souvent.

Quand j'habitais chez cette femme que j'apellais Maman

Quand la vie étais simple et qu'il était encore là.

Tu es revenu.Tu as réinfiltré mon sommeil toute la nuit.A chaque oeil ouvert, cette impression de cauchemar.Ce renvoi de la dure réalité quand il faut réaliser que les morts ne reviennent pas.Et pourtant, dire que tu es mort n'est pas possible.Je me force.Je le répètes.En boucle.Peut-être que je vais l'intégrer.J'essaie les synonymes.Décédé.Parti.Trépas.Rien à faire.Je ne sais pas faire.Tu as hanté mes rêves et le réveil ne fait que se brutaliser.

Je pense trop à toi.C'est con cette manière de tout penser en commencant par "S'il était là..."Oui c'est con.Tu n'es pas là.Je me trouve conne de te pleurer en espérant que tu me vois.Me poser cette question idiote "Est ce que tu me vois?".Est ce que tu sais que je vois toujours Quentin, que mes relations avec lui sont meilleures mais peu différentes et que je ne sais pas t'être fidèle même après ton départ.C'est con cette manie de dire "Plus jamais d'homme dans ma vie", "Adrien for ever"...Je sais bien que ma vie va s'avancer tous les jours un peu plus et qu'un jour, ça fera 10,15,20 ans...Je serai mariée,J'aurai des enfants.Ce ne sera pas ton coeur.Ce ne sera pas ton sang.Je le sais mais pour l'instant.Pour l'instant je voudrais être dans tes bras, et te dire ce que je ne disais pas quand tu étais là.Je t'aime.Je t'aime.Je t'aime.Te murmurer cette phrase éternellement.

Cette impression horrible que ça ne s'arrêtera pas.J'ai beau lever la tête et lutter, tu reviens toujours me paralyser.J'ai pris l'élan de re-sortir...Re-manger...Re-travailler...Mais ça n'a pas duré.Ou es tu?Ou es le double qui me rassurait?Ta présence, ton odeur, ton coeur serré contre mon coeur...Et ta vie partie loin de ma vie.

Je ne t'oublies pas...

Mon grand

Mon beau

Mon merveilleux amour...

Ah tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
L'amour c'est fait pour ça, tu verras, tu verras
Je ferai plus le con, j'apprendrais ma leçon
Sur le bouts de tes doigts, tu verras, tu verras
Tu l'auras ta maison avec des tuiles bleues
Des croisées d'hortensias, des palmiers pleins les cieux
Des hivers crépitants, près du chat angora
Et je m'endormirai , tu verras, tu verras
Le devoir accompli, couché tout contre toi
Avec dans mes greniers,mes caves et mes toits
Tous les rêves du monde

Ah tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
La vie, c'est fait pour ça
Tu verras mon stylo emplumés de soleil
Neiger sur le papier l'archange du réveil
je me réveillerai, tu verras, tu verras
Tout rayé de soleil, ah! le joli forçat
Et j'irai réveiller le bonheur dans ses draps
J' crèverai son sommeil, tu verras, tu verras
J' crèverai le sommier, tu verras, tu verras
Et t'inventant l'amour dans le creux de mes bras
Jusqu'au matin du monde

Ah tu verras, tu verras,
Tout recommencera tu verras, tu verras,
Le diable est fait pour ça tu verras, tu verras
je ferai le voyou tu verras, tu verras
Je boirai comme un trou et qui vivra mourra
Tu me ramassera dans tes yeux de rosée
Et je t'insulterai dans du verre brisé
Je serai fou furieux, tu verras,tu verras
Contre toi,contre tous et surtout contre moi
La porte de mon coeur grondera, sautera
car la poudre et la foudre c'est fait pour que les rats
Envahissent le monde

Ah tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
Mozart est fait pour ça, tu verras, entendras
Tu verras notre enfant étoilé de sueur
S'endormir gentillement à l'ombre de ses soeurs
Et revenir vers nous scintillant de vigueur
Tu verras mon ami dans les os de mes bras
Craquer du fin bonheur de se sentir aidé
Tu verras, chérie, allumer des clartés
Et tu verras tous ceux qu'on croyait décédés
Reprendre souffle et vie dans la chair de ma voix
Jusqu'à la fin des mondes

Ah , tu verras, tu verras...

je pense à toi
Je ne t'oublies pas
Je regrette ces promesses que tu ne tiendras pas
Je regrette que tu ne sois plus là

Apprendre à le reconnaître autrement.
                             Trouver le bon rapport entre lui et moi.
       Ni trop de place,ni pas assez
                                                           L'admirer sans trop l'idéaliser.
                   Avoir besoin de lui sans le monopoliser.
L'adorer sans l'étouffer.
      Deviner ce qu'il ressent et en prendre soin.
                   Attraper la chance qu'il soit là mais pas trop la serrer contre moi.
   Donner plus d'importance à sa vie à lui.
                                                           Apprendre à supporter chacun de ses départs.
Et un jour arriver à lui dire.

Je les connais pas les mots qui ne sonnent pas faux.Je voudrais lui dire à quel point je tiens à lui sans que ça l'oppresse.J'aimerais pouvoir trouver la phrase qui lui montrerait que je voudrais qu'il ne reparte jamais, qu'il soit fier de moi.Lui dire que je serais perdue sans lui mais que je saurai retenir ses paroles pour vivre aussi bien qu'il essaie de m'apprendre.Quand je veux lui dire, je me trompe de mots.Trop excessive.Encore et toujours trop en faire...Je la trouve pas la nuance qui lui ferait comprendre ce que je ressent.

Je suis heureuse quand je pense à lui.Je suis heureuse qu'on se parle même sans se comprendre.Çà me rassure qu'il soit quelque part derrière moi.Je veux qu'il sache que  je saurais toujours mieux lui reprocher tout et n'importe quoi plutôt que lui dire merci.C'est plus simple de ne rien dire que d'arriver à lui faire comprendre que je tiens à lui...

Faudra aussi que je lui dise que je m'excuse de lui faire du mal en n'écoutant pas ce qu'il me dit.Il faudrait que je lui dise tellement de chose que je ne sais plus ce que je dois dire, ni comment.Le remercier de supporter mes soirs de blues, de veiller sur moi, de m'engueuler assez fort pour que je prenne conscience, de m'apporter tout le réconfort qu'il peut, d'être là quand il faut, de faire ce qu'il faut!,de me donner l'impression qu'il me protège...Et puis essayer de lui rendre la pareille

"Alors Merci,car te sentir me fait du bien et dans tes bras je suis quelqu'un,Je n'ai plus besoin d'avoir peur,Je n'ai plus besoin d'être ailleurs [...]Alors Merci, Me mettre à nue et sans tabou n'est pas facile devant toi mais je m'en fous et je me lance, car ce qui tue, c'est le silence.Alors Merci d'être là, si près de moi"



* Merci pour tout.Pardonne mes faux pas

Caroline reviens.


Ce week-end.

Je ne sais plus trop si je veux la voir ou non.Je ne sais même pas si c'est une ou une autre qui va revenir.Elle a forcément changé.Au moins un peu, sinon je ne pourrai pas supporter de lui parler.
La voir ça veut dire affronter le passé,observer son absence à lui deux fois plus.Elle sans lui, est ce que ça a vraiment un sens?


                                                       Ce week-end.
Je suis curieuse de constater les changements.Qu'est ce qui peut bien se trouver entre le modèle féminin protecteur et maternel et l'ennemie de guerre qui voulait tout détruire?Qu'est ce que ça donne Caroline au naturel?

J'appréhende autant que je trépigne d'impatience.
                                                                                                                                                           Ce week-end.

Lui dire en face qu'elle m'a déçue, qu'elle m'a blessé et que je trouve pas le moyen de lui pardonner.Il faut que je lui dise aussi l'importance qu'elle a eu.Le pouvoir qu'elle a eu pour le bien comme pour le mal.Je l'admirais.Mais est ce encore le cas?

Ce week end...Je crois que j'ai juste peur, mais ça me fait avancer vers elle.

Si tu pouvais me rassurer :)

L'un fou amoureux.L'autre pas.Mais les deux m'ont offert leurs bras.
L'un est parti.L'autre est revenu.Mais les deux sont dans mon coeur.


Quand je pense au premier, je regrette la trop grande importance du deuxième.Et quand je pense au deuxième,je regrette qu'en perdant le premier j'ai failli le perdre lui aussi.

J'ai aimé les deux je crois.Différemment parce qu'ils ne m'offraient pas la même chose.J'ai rêver ma vie avec l'un,j'ai voulu l'intensité avec le second.Toujours vouloir celui qui ne voulait pas.Toujours rejeter celui qui me voulait.Peut-être pour être sûre qu'il m'aimait autant qu'il le disait.

Je suis malheureuse de son départ.

Je suis heureuse de son retour.

J'ai médité quelques minutes sur cette phrase dans "Il avait plu tout le Dimanche" de Philippe Delerm.Ensemble.Séparés.La contradiction exemplaire.Bizarrement j'ai pensé à lui et je me suis dit que j'aimerais bien arriver à dire ça de nous deux.Ne plus former de couple mais former un duo qui se soutiens.

J'ai gardé la fille de ma prof de français de première hier.A chaque fois je me sens pas à ma place dans cet appart et dans ces conversations.Je me sens vue comme une élève et du coup je la vois comme ma prof.

J'ai aussi vu Parlez moi de la pluie.J'avais besoin de ne plus penser.Il y a un an je ne serai jamais aller au cinéma seule.Aujourd'hui ça me fait tellement de bien.

J'essaie depuis un moment de reparler à Caroline.Dans la mesure de mon possible: J'ai tellement de pulsions de colère avec elle...Et en même temps,elle a toujours ce coté rassurant.Et puis je ne la reconnais plus tellement, elle n'a plus la vitalité qui la caractérisait.Je verrais ou ça me mène, peut-être  que je me trompe et qu'elle est toujours aussi...méchante il y a pas d'autres termes.

Cette fin de semaine s'annonce mal.Trop de familles à Paris.Trop de Famille pour le diner, le déjeuner,et la sortie de l'école.Je n'ai pas envie de les voir.Ni mon père, ni personne.Je commence à fatiguer de la mascarade qu'il faut mettre en place quand ils m'attendent.S'habiller en y réfléchissant,penser à effacer toute trace de fatigue et de larmes,maquiller, coiffer, sourire, resourire pour voir si c'est plausible.

Une fois ces deux derniers jours passés, je serais pernarde.J'ai un week end de liberté absolue.Un week end juste pour moi.Je décrocherai le téléphone fixe trop souvent synonyme de mauvaise nouvelle.

Il y a un truc qui me fait peur là.Ce marteau piqueur qui m'ébranle le cerveau depuis 2 heures, il S'arrête un jour?
A ce rythme, je ne dors pas pendant 3 jours s'ils continuent.

Croisons les fesses et Serrons les doigts pour cette fin de semaine.
Samedi est un autre jour!